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Types de particularités
Les ânes présentent un certain nombre de particularités d’ordre métabolique et biologique mais aussi comportementales.
Très appréciés comme animaux de compagnie, les ânes ne reçoivent pas toujours le traitement approprié à leur espèce.
Connaître leurs spécificités est important pour mettre en œuvre une médecine adapté et pour que le propriétaire sache réagir à bon escient.
Les principales maladies de l’âne
L’âne peut être concerné par un grand nombre de maladies :
Les grandes différences avec les chevaux
Elles s’expriment à différents niveaux :
-contention : elle est plus facile chez l’âne car il a moins tendance à fuir que le cheval.
De plus, l’âne est bien sûr plus petit que le cheval et donc moins lourd (en moyenne 200 à 220 kg).
-biologie : l’âne présente des différences avec le cheval. Sa température rectale est inférieure (36,2 à 37,8 contre 37,4 à 38,4), sa fréquence cardiaque est supérieure (36 à 68 contre 28 à 48), tout comme sa fréquence respiratoire (12 à 44 mouvements par minute contre 6 à 18). D’autres différences existent au niveau de la formule sanguine.
-traitements : en moyenne chez les ânes, les doses et/ou fréquences d’administration doivent être augmentés par rapport au cheval.
-douleur : l’âne exprime différemment la douleur par rapport au cheval. Il est beaucoup plus difficile de repérer un âne qui a mal qu’un cheval car les indicateurs comportementaux non spécifiques sont moins nombreux et plus discrets chez l’âne. Ils sont également peu différents de son comportement habituel.
Par exemple, pour exprimer une douleur abdominale : un âne ne hénit pas, se roule très rarement, ne se tape pas le ventre, ne se regarde pas les flancs, ne s’étire pas mais peut montrer des signes de dépression.
-comportement : à la différence du cheval qui fuit d’emblée, l’âne bloque d’abord et réfléchit. Il a besoin de comprendre la situation pour réagir. Dans de nombreuses situations l’âne adoptera ce comportement de blocage.
Les méthodes d’éducation d’un âne doivent être basées sur le renforcement positif (récompense) et sur la confiance qu’il s’agit d’instaurer avec lui.
-En ce qui concerne le comportement sexuel, l’ânesse en chaleurs montre un comportement très particulier qui diffère grandement de celui de la jument. En effet les mâchonnements prédominent allant jusqu’à la salivation, avec un port très en arrière des oreilles, et l’acceptation du chevauchement par les autres femelles du troupeau comme c’est le cas chez les bovins. Les clignements de la vulve et les mictions fréquentes ne sont pas les signes les plus probants. Les chaleurs peuvent être silencieuses.
On ne met pas un âne à la reproduction avant l’âge de 3 ans.